- La guerre peut-elle entrer dans une phase passive après la conclusion d'un cessez-le-feu ?

- Les sanctions économiques conduiront la Russie à une crise à l'avenir, bien que ce ne soit pas le cas pour l'instant. L'Occident veut un isolement entier pour la Russie. L'Occident a déjà lancé plusieurs attaques contre la Russie. L'OTAN voulait encercler la Russie et a accepté les États baltes comme membres à cet égard. Ils souhaitaient aussi intégrer l'Ukraine. Actuellement, l'Occident a deux cibles. Le premier est de la retirer de l'arène mondiale en affaiblissant le côté économique et militaire de la Russie. Si la Russie ne peut pas l'empêcher, elle peut devenir un autre Iran ou la Corée du Nord. C'est pourquoi je pense que la Russie veut continuer. Même si un cessez-le-feu est conclu, cela ne signifie pas que la guerre prendra fin.

Si des couloirs humanitaires sont ouverts dans la zone de guerre, cela signifie que les combats continueront. C'est à Poutine de mettre fin à la guerre. Ce que l'Occident désire, c'est approfondir cette guerre en envoyant des armes à l'Ukraine. Je pense que l'Ukraine subira le même sort que l'Afghanistan, la Syrie et la Libye. À l'heure actuelle, nous voyons que l'Ukraine est également divisée en quatre parties : Crimée, Donetsk, Lougansk et le reste de l'Ukraine. La guerre continue désormais sous contrôle russe. Cependant, compte tenu de l'assistance militaire de l'Occident à l'Ukraine, la situation pourrait échapper au contrôle de la Russie. Je pense que la guerre va durer longtemps.

- La Russie est obligée d'apporter des changements significatifs à la fois à la direction et à la structure des relations économiques extérieures de la Russie. Quels nouveaux risques et opportunités existent pour les principaux partenaires régionaux de la Russie, les États caspiens ?

- Les effets de la guerre pourraient d'une manière ou d'une autre s'étendre aux États de la Caspienne et à la région de la mer Noire. La Turquie est aussi préoccupée par les troubles sur la côte de la mer Noire. À l'heure actuelle, la guerre n'est pas considérée en termes d'économie. Néanmoins, de graves problèmes économiques surgiront à l'avenir. Les États de la Caspienne font partie de ces pays qui entretiennent de bonnes relations avec la Russie. Les relations entre ces États et l'Occident peuvent également se détériorer.

Il faut garder à l'esprit que les pays qui entretiennent de bonnes relations avec la Russie ou qui sont sous influence russe seront confrontés à l'Occident. Et cela semble hautement probable. En ce moment, les pays occidentaux mènent une guerre économique contre la Russie. Ceux qui ne sont pas du côté de l'Occident auront probablement des réactions. Il y a plus de risques que d'opportunités dans cette question. Je suppose que les sanctions imposées à la Russie par la communauté internationale ne contourneront pas ces pays. S'il n'y a pas de cas exceptionnels avec ces pays, ils seront ciblés par l'Occident. De plus, il existe des risques bilatéraux dans cette affaire. Ils soutiendront soit la Russie, soit l'Occident. Les deux côtés sont risqués.

Azvision.az

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